Je suis invisible.
Promis.A.L-Echec
Il y a des Mots qui Remontent sur La Peau.
Lundi 26 septembre 2011
Le vide. Infini et effrayant, jamais monotone, familier, mais sans l'être réellement. Un vide quotidien, mais pourtant inconnu, comme s'il changeait toujours de forme, de visage. Je traîne mon cœur comme un boulet. Il me rappelle ces étoiles qui tombent du ciel et finissent par disparaître. Tout est si différent, les gens changent, mais ce n'est jamais une évolution favorable. Ils jonglent entre quelques personnalités. Je ne souhaite pas jouer avec eux, je ne comprends rien, je ne veux pas être entraînée dans leur démence.
She Said ~ Spoonfull ♪
Mercredi 21 septembre 2011
____________Je suis perturbée. Je n'ai pas eues de nouvelles de P. depuis un peu plus de 24 heures maintenant, et je remarque à quel point il peut me manquer, excessivement, affreusement même. Et ça m'étonne. Moi qui m'était dit, le soir où il est revenu, que je ne me laisserais plus prendre au jeu, que j'avais bien changé depuis qu'il avait disparu. Depuis l'instant où il s'était arrêté dans mon passé. Pas un signe depuis, rien. Mais pourtant j'avais continué de regarder derrière moi tout en courant vers mon avenir en me demandant ce qu'il pourrait devenir, lui, s'il pensait à moi. Et aujourd'hui, je m'aperçois de tout l'attachement que je lui porte, me rappelant celui que je lui portais auparavant, un attachement au parfum inoubliable. Je vis difficilement ce sentiment de manque, premièrement car chez moi chaques sentiments et émotions sont décuplés, puis deuxièmement parce que j'ai beaucoup de mal à accepter que je ne puisse pas avoir le contrôle sur ce genre de chose. Alors voilà, P. me manque et je ne peux pas m'empêcher d'imaginer le pire, à chaque seconde, au cas où. Tout en sachant que même dans le pire des cas, s'il lui arrivait quelque chose, le fait d'imaginer le pire ne changerait rien. J'ai un trou à la place du cœur et tout mon corps est touché par la douleur.
Vendredi 16 septembre 2011
Aveuglée par la peur que la monotonie achève mes rêves.
November ~ Sadistik ♪
Cette chanson est sublime.
Dimanche 11 septembre 2011
____________Voici une lettre à toi, mon cœur, ma source de sensibilité, ma source de souffrance et de sourire. Je tiens à m'excuser, je ne te parle plus beaucoup, j'ai peur de t'écouter battre et de suivre tes pensées. Dans cette lettre je veux tenter d'exprimer un sentiment que je connais pas. Je n'écris plus beaucoup, le temps me manque, nous manque, mon cœur. J'ai l'impression de m'effacer à la manière de L., je ne comprends toujours pas, mais je crois que je m'approche de l'état dont elle m'avait parlé l'autre fois. Mon cœur, je suis déjà fatiguée en ce début d'année, par les gens et par le poids des responsabilités que ceux-ci m'obligent à porter. Je me sens coincée, oppressée par leurs vies, par leurs bêtises et leurs folies. Je ne me ferais jamais au fait qu'ils se détestent tous en croyant s'aimer. Peut-être qu'ils voudraient réellement s'aimer. Mais leurs compétitions prennent le dessus, et c'est décevant. Mon cœur, je ne compte plus les fois où nous sommes partis en soupirant, main dans la main, avec ce goût âpre d'amertume à la bouche. Je suis désolée de ne pas pouvoir t'écouter plus souvent, tu es bien trop bon pour la vie que chacun mène aujourd'hui. Ta sensibilité est bien trop grande, on ne peut pas aider tout le monde, tu sais. Cher cœur, tu as de magnifiques rêves, et je souhaite les garder avec moi sans trop les montrer pour le moment, par peur de les abîmer, de les froisser. Mon cœur sâche que je t'entends et t'écoute, et ça même si je ne te réponds pas forcément. Tu sais, j'essaie simplement de nous protéger, les gens te briseraient s'ils te voyaient, ils te briseraient bien plus fréquemment et avec encore plus de violence. Je ne veux pas te faire souffrir, je ne supporterais pas de te voir si mal, je ne pourrais que mal le vivre. Alors je te cache, joli cœur, je te cache. C'est pour ton bien. Je sais bien que les personnes que nous cotoyons sont révoltantes mais tu dois te taire, faire comme si tu n'étais pas là et dormir, te reposer de toutes ces mésaventures, guérir un peu. Parfois je t'entends souffrir, et ça me fait mal, car même lorsque tu sommeilles en moi silencieusement, tu gardes toujours les yeux ouverts, à l'affut de chaque future blessure. Mon cœur, dis toi que ton heure viendra, tôt ou tard, tu verras, tu pourras peut-être t'envoler sans craindre les autres. Il ne faut surtout pas que tu abandonnes, tu te débrouilles si bien.
<< Avant