J'ai relu des trucs de personnes que je connais. J'ai eu envie d'écrire. Il y a deux minutes je me sentais étrangement bien, maintenant, je me sens désabusée. La versatilité est usante. La dissociation l'est bien plus. Cela fera bientôt un an que je suis dans cet état, personne ne peut comprendre, j'aurais beau hurler que je ne suis pas vraiment présente, rien n'y fera. Je suis presque morte, ma non-vie me tue. J'ai pleuré tant de temps à cause de ça, eu envie de mourir tellement de fois en me disant que l'existence me serait à jamais impossible. Je vois noir, tout me semble si irréel, ma vie est un mauvais film, une douce mascarade, tout me parait absurde. Je repense souvent à ma vie d'avant, je donnerais tout pour revenir en arrière, pour pouvoir ressentir à nouveau ces rares instants de bonheur. Aujourd'hui je ne peux que percevoir la souffrance et l'angoisse.
Hier soir, je me disais que j'avais peur que L. disparaisse, ça me briserait. Puis j'ai pensé à P., je me suis dit que ces deux personnes étaient finalement les seules me permettant d'être réellement ce que je suis, dans ma globalité, je veux dire. Avec eux, je peux me permettre de me plaindre dès que j'en ressens l'envie, de dire comme je le peux que ça ne va pas. Si je les perdais, je ne serais plus que l'ombre de moi-même, je saurais la seule à savoir qui je suis, je n'aurais plus de visage.
Promis.A.L-Echec
Il y a des Mots qui Remontent sur La Peau.
Dimanche 24 mars 2013
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Je ne suis pas psychologue, mais si ce n'est pas de la déprime, voire dépression, çà y ressemble beaucoup... L. et P. te lisent-ils ? Si oui, j'espère qu'ils te téléphoneront ou t'inviteront... et que tu retrouveras sens à ta vie actuelle. Mais tu as raison d'avoir peur : aucune relation n'est figée ni éternelle... et tu devrais aussi chercher quelque professionnel qui pourrait t'aider. Il y a toujours une petite bougie d'espoir au fond d'un couloir sombre, crois-moi ! il faut se battre et prendre les moyens de le faire... mais ne pas stagner dans ta désespérance actuelle.
Bisous !