Promis.A.L-Echec

Il y a des Mots qui Remontent sur La Peau.

Dimanche 30 octobre 2011

Mercredi 12 octobre 2011

 

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____________Je regarde les malheurs bien en face, je les regarde, j'attends que quelque chose se passe en moi, que ce soit bon ou mauvais, j'attends une réaction de ma part, mais rien ne se passe. Je suis spéctatrice de ma propre vie, je déteste ça. Les choses m'étourdissent, une ou deux secondes, et puis plus rien, plus rien ne m'étonne. Ma vie ne ressemble à rien, les gens non plus, ils ne sont que de vagues silhouettes mals-dessinées, et c'est tout, des silhouettes, des ombres creuses, sans cœur. Je me demande jusque quand la platitude sera présente. Et quand s'envolera-t-elle ? Je me demande ce que je fous ici, vraiment, avec les personnes qui m'entourent, car aucune d'elles ne me ressemblent, même de loin. Ils sourient alors je souris, mais ça n'a aucun sens. Personne ne me connait, personne ne tente de me connaître, mais moi, moi, je les connais tous, sans exception, je connais chaque détail de leurs petites vies ridicules et fades. Ils n'existent pas, personne n'existe. Rien qui ne les concerne n'est susceptible de me toucher, non, ces temps là sont bels et bien achevés. Je n'aime plus.

Jeudi 6 octobre 2011

____________C'est comme si le ciel te tombait dessus, un ciel nuageux, gris, triste et menaçant. Chaque jour il pleure, chaque jour tu pleures, dans les bars, les trains ou les taxis. Et lorsque tu ouvres la portière, le chauffeur cesse de suffoquer, les larmes s'enfuient, toute l'eau s'échappe et puis tu restes trempé par tes propres maux. Et tes vêtements collent à ta peau, comme si la douleur te montrait tout son attachement. Triste étreinte pleine de dévouement. Tu marches dans les rues sans voir la lumière des lampadères, sans aperçevoir ces jolies lueurs. Tu erres sans but en espérant que ta souffrance s'évaporera dans les airs, le plus rapidement possible. Imagine le malheur de tous, le malheur qui s'est déjà envolé et flotte maintenant dans les airs. Toute cette tristesse homogène oubliée mais présente tout autour de toi. Ce n'est qu'une fois l'oxygène souillé avalé que les démons réapparaissent clairement. Tu les ressens de nouveau, ces terribles moments de solitude, ces horribles instants qui ont pu te ronger. Tes maux restent cependant encore collés à toi, ils te glacent le sang et t'absorbes, tout entier.

The   Leaving   Song  ~  Chris  Garneau    

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« 
À ce coeur si rompu, si amer et si lourd, accorde le dormir, sans songes et sans peines, sauve-le du regret, de l'orgueil, de l'amour. »

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