Promis.A.L-Echec

Il y a des Mots qui Remontent sur La Peau.

Jeudi 24 mars 2011

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 « I understand very little,
least of all the people closest
to me. »


Iki  ~  Sweek  


 

____________C'est un gros bordel. Pourquoi cette page ressemble de plus en plus à une espèce de journal intime foireux et pathétique ? C'est fou, c'est faux. Je me brise pour un rien, c'est assez embarassant. Je vais courir des fois, quand tout cela devient trop dur à supporter. Trop lourd à porter. On peut tout de suite remarquer, que l'on pleure bien plus facilement lorsque l'on est physiquement anéanti. L'être mentalement ne suffit pas toujours, ne suffit jamais. Alors tu cours, tu t'enfuis, tu traces. Tu essaies de rattraper les espoirs qui restent loin devant, tu te dis qu'il ne faut pas t'arrêter, tu fuis l'ombre qui te suit derrière toi, tu cours sans t'arrêter. Tu te fuis toi-même depuis que tu as compris que tu étais le problème. J'ai du mal à écrire à la première personne. A un moment donné, tu t'arrêtes, tu t'effondres tragiquement, comme un corps mourant, comme si tu t'étais pris une balle dans l'abdomen. Essouflé, tu te rends compte que tu as encore une fois tout foiré, tu te rends compte que le parcours est trop long, et la clope n'arrange pas les choses, tu crèveras avant d'avoir réaliser ces putains de rêves, tu crèveras avant d'avoir pu te donner les moyens d'être heureux. Tu veux hurler mais tu ne te le permets pas, alors tu pleures. Fatigué, déçu, révulsé et révolté, tu pleures en signe de protestation. Tu pleures sur ton pauvre sort, égoïstement, et en plus, tu n'as pas réellement une vie bien dure. Et tu le sais, donc tu culpabilises une fois de plus. Je ne cours pas vraiment pour le plaisir en fait, mais peut-être que ça viendra. Tu cours par masochisme, pour essayer d'atteindre le fond par tous les moyens, tu cours pour te défouler et pour que ces envies meurtrières s'envolent, tu cours car tu n'as trouvé que cette solution de circonstance pour ne pas trop les effrayer, pour te cacher aux autres, pour ne pas perdre la seule chose qui te retient sans te retenir, car comment savoir s'il tiennent à toi ? Et tu sais pertinament qu'ils ne t'aiment pas réellement, qu'ils ne te connaissent pas, alors pourquoi restes-tu ici ? Pour rien. Mais tu essaies de ne plus y penser, pour éviter d'en mourir. Avoir envie de partir serait bien plus simple, l'affaire serait sans nul doute réglée, mais non, tu as voulu encore une fois compliquer les choses. Le soleil se couche, le ciel est orange bleuté, les oiseaux volent au dessus de toi, et puis, tu es recroquevillé sur toi-même, sur du vide qui disparait, sur un sentier, au sol, autour de ce champ. Les récoltes ont déjà été faites, alors tu te sens tellement petit, dans ce vaste étendu vert et marron, les corbeaux croassent autour de toi, et puis rien. Le temps passe, les rayons du soleil se font plus fins, histoire de pouvoir te titiller les yeux dès qu'ils le pourront. Mais ils ne t'atteindront pas tant que tu ne te rélèves pas. Tu n'atteindras pas la lumière tant que tu n'en as pas le courage, comment le trouver ? Tu ne te relèveras pas. Et pourquoi tu le ferais ?



Trop de travail sur soi-même pousse indéniablement à cette confrontation que l'on a toujours beaucoup redoutée.

Poussières d'Étoiles

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Par lancien le Vendredi 9 novembre 2012
Je pense que tu te préoccupes trop de l'opinion des autres.
Je voudrais bien savoir aussi quels sont tes rêves et pourquoi tu ne crois pas les réaliser.
Tu cours après l'amour des autres, la considération? Je te suis un peu, mais je ne te connais pas alors je ne comprends pas exactement ce qui se passe.
 

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