Mais il n'y a vraiment que sa présence. Les autres, même loins, m'insupportent. Même si je ne vois plus personne, le fait de les savoir vivants, quelque part autour de moi en train se se mouvoir, ça me tue. Ça me tue de savoir qu'il n'y a que moi qui pense à eux, malgré tout. Connards.
Parallèlement, je pense au lointain "nous", qui s'est dissocié en deux personnes devenues un peu plus seules, plus le temps passe. Et je crois que si on n'en parle pas, c'est par honte. Par honte d'avoir fléchi à un moment donné, par honte de ne pas avoir su et par honte d'avoir abandonné. On n'en n'a jamais parlé, et je ne crois pas qu'on en parlera, par peur de se disputer, par peur de se perdre de nouveau. Et je me sens gênée, rien que par le fait d'imaginer qu'il pourrait penser comme moi à ce sujet, rien que par le fait de l'impliquer en ayant l'air sûre de mes propos. Mais je ne suis sûre de rien, jamais.
Parallèlement, je pense au lointain "nous", qui s'est dissocié en deux personnes devenues un peu plus seules, plus le temps passe. Et je crois que si on n'en parle pas, c'est par honte. Par honte d'avoir fléchi à un moment donné, par honte de ne pas avoir su et par honte d'avoir abandonné. On n'en n'a jamais parlé, et je ne crois pas qu'on en parlera, par peur de se disputer, par peur de se perdre de nouveau. Et je me sens gênée, rien que par le fait d'imaginer qu'il pourrait penser comme moi à ce sujet, rien que par le fait de l'impliquer en ayant l'air sûre de mes propos. Mais je ne suis sûre de rien, jamais.