Promis.A.L-Echec

Il y a des Mots qui Remontent sur La Peau.

Vendredi 18 février 2011

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 « A self-fulfilling prophecy of endless
possibility, the fences that you cannot
climb, the sentences that do not rhyme,
in all that you can never change. It gets
you down. There's no spark, no light in                              

the dark. There's no time, to analyse,

to think things through, to make sense.
Like candles in the city, they never
looked so pretty. It gets you down.
You're just playing a part, and there's
no time to analyse.
»
                                                                        La   Nuit   Qui   Ne   Tue   Pas  ~  Shyy    
 
____________J'ai toujours eu du mal à écrire à la première personne. Peut-être que c'est par peur de m'impliquer. Peut-être. Par peur que les gens me jugent aussi, je ne sais pas vraiment, mais j'ai toujours trouvé ça désagréable. Je n'aime pas parler de moi et je ne cherche pas à être lue. Les nuits me paraissent de plus en plus agressives et menaçantes. Je ne suis plus sereine, autrefois, j'aimais la nuit, maintenant j'en ai peur et sans mes poufiasses de clopes, je suis encore moins rassurée. Je suis terrorisée à l'idée de passer encore des heures dans le noir, à trop penser, à me détruire psychologiquement. Les nuits sont des journées obscures, et dans le noir, là où l'on ne voit rien, là où l'on voit tout, on est seul. Non, je ne ferme pas l'œil, les démons peuvent resurgir à tout moment, soyons aux aguets. Et je suis détruite, les larmes coulent, il n'y a pas que dans la nuit que je suis seule. Et le cœur qui bat la chamade, je hurle. Le palpitant en lambeaux, j'erre dans le froid glacial et terrifiant d'une de ces nuits d'hiver, et au matin tout est gelé, et au matin, je ne suis plus que glace. Alors on me brise. Et puis tout se répare, ça peut mettre un peu de temps, et on a l'impression d'être immortel, d'une façon. Et dans cet infini, j'ai peur, peur de l'avenir car il est incertain, peur de l'avenir car il n'existe pas et pourtant, il nous influence tellement, peur de l'avenir et des souffrances à venir, peur de l'avenir qui sera indéniablement un échec. Alors que faire ? Subir ou choisir ? Choisir de se révolter contre tout ça, et crever de ce choix, car ce choix, c'est la mort. La mort en signe de protestation mais j'ai peur de disparaître violemment, j'ai peur de l'inconnu et de toutes ses possibilités. Choisir de subir, et se plaindre jusqu'à ce qu'on en crève, car on en crève dans tous les cas. Alors là est la question : est-il préférable de choisir la mort, avec lâcheté, mais être enfin libéré de notre défaite inévitable ou est-il préférable de choisir de vivre, dans le malheur et avec la certitude que notre vie ne sera jamais comme nous aurions voulu qu'elle le soit, mais néanmoins avec courage, avec cette volonté que l'on n'obtient qu'en se battant, en croyant, ridiculement et naïvement, que quelque chose de plus beau, en croyant que quelque chose qui ressemble au bonheur est possible ? Et un choix déchirant de plus à faire, alors je décide de ne rien faire, d'attendre simplement, de laisser la vie décider. Je laisse les gens me détruire, le résultat final restera toujours le même. Je laisse le temps me tuer, l'usure m'affaiblir. Je me laisse vivre, je me laisse mourir. En essayant parfois d'accélérer les choses, avant c'était l'automutilation, maintenant je me défonce le crâne pour tout oublier. Une taffe pour planer en ta compagnie, une gorgée pour oublier ton nom et une pilule en ton honneur, deux pilules pour ces souvenirs achevés, une poignée de pilules pour croire que tu es là. Et c'est le coma.

Poussières d'Étoiles

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Par lancien le Vendredi 9 novembre 2012
Dans un cas comme le tien, il faut avoir peur de la mort, car non seulement elle n'arrange rien, mais on risque de se rater et de rester paralysée (ou autre), à vie.
a "défaite" et tes peurs ne sont pas inévitables, mais il faut qu'on t'aide à raisonner, et après avoir lu quelques articles, j'ai compris que non seulement tu étais mal, mais tu étais dans une situation de famille où tout t'enfonçait encore plus.
Tu te sens seule contre tout cela et cela me fait mal au coeur (je sais ce que c'est une de mes petites filles a fait une TSA et une dépression à 13 ans !)
Je te propose de m'écrire et peu à peu que l'on regarde autrement ta situation et que j'essaie de t'aider à remonter la pente et te sortir du gouffre. Je l'ai déjà fait pour d'autres alors pourquoi pas pour toi?
Papynet lancien (jpmalardel@gmail.com)
 

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