Promis.A.L-Echec

Il y a des Mots qui Remontent sur La Peau.

Lundi 30 mai 2011

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God   Yu   Tekkem   Laef   Blong   Mi  ~ Hans   Zimmer  


 « Encore une merde,
encore une dépêche,
une sale nouvelle, la
même merde, la mê-
me planète dans la
même poubelle. Quand
jm'endors et quand
j'me lève, le même
sort, la même bave
au coin des lèvres. »



Je veux partir, loin. Je n'écris plus assez. Les étoiles me manquent, l'orage les cache. Et on s'enfonce, on s'enfonce, on s'enfonce... Méandres au creux du crâne, douce chanson qui berce les rêves. Je ne veux rien, laissez-moi partir là où ils ne me trouveront jamais. Laissez-moi voyager dans mes utopies, dans ma tête. Laissez-moi devenir dingue, laissez-moi m'enfermer. Les mots qui ne seront probablement jamais prononcés me font peur. Alors, j'ai peur de ces choses qui n'existent pas, de ces choses imaginées. Les jours paraissent si longs. P. me manque par dessus tout, P. serait la délivrance, les discussions avec L. se font de plus en plus courtes et si différentes, je suis nostalgique de la belle époque avec M. et F., l'absence de ce que réprésentait T. me brise et A. me déçoit car elle n'est qu'humaine, finalement le problème vient de moi...

Samedi 28 mai 2011

Mercredi 4 mai 2011

 Et alors, perdre. Et être libre, être putain de libre.

Je sais, je n'écris plus et je m'en veux. Mais qu'ais-je encore à faire partager ? Si ce n'est une solitude qui dort mais qui reste toujours assez présente. Et la solitude ne se partage pas, oh, mais tu ne le sais que trop bien. Je n'ai déjà plus rien à dire, tout a déjà été dit n'est-ce pas ? Toutes ces plaintes se répètant comme ces jours clonés. Et tout se fait toujours plus pesant. Je passe ma vie à me dire que je fatigue, et je pense toujours que rien ne pourrait être pire. Mais, le fond n'existe pas. Tu pourras toujours creuser et creuser. L. m'a dit que c'était comme lorsque l'on regarde vers l'océan. En haut, tu vois quelque chose de beau, quelque chose qui donne envie, certains croient même que le paradis s'y trouve : le ciel, le bonheur, évidemment. Et puis en dessous, il y a quelque chose de sombre, dangereux, profond et inquiétant : l'océan. Et tu auras beau toucher le sable du bout des doigts, déjà tu serais fort, mais il y aura toujours des tonnes de couches de sable sous encore d'autres couches de sable. Alors on a de la marge avant d'atteindre le centre de la Terre. On en vient donc à la conclusion que soit, le fond n'existe pas, soit, il existe mais il est inatteignable. Finalement ça revient au même, hein.
C'est dur de se dire que tout est dit depuis des années, c'est frustrant ce manque de créativité. Beaucoup ont déjà dû écrire sur la monotonité de nos vies de merde, sur les choses qui arrivent et puis sur les choses qui n'arrivent pas. Les choses qu'on attend à en devenir dingue. L'espoir nous rendra fous, ou alors, encore plus qu'on ne l'est déjà aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je me sens larguée dans cette vie comme quelqu'un que l'on balance par dessus bord, j'étais si bien quand je n'existais pas. Et je n'ai rien demandé.
Je hais les gens qui m'entourent et je leur mens chaque jour en souriant lorsqu'ils me racontent leurs vies de cons, et je m'indigne parfois de leur bêtise à leur plus grande surprise. Je reste moi, j'espère. Ou j'essaie de me ressembler. Je me pose des questions, est-ce qu'ils m'aiment réellement, croient-ils m'aimer, ou mentent-ils ? Parfois, ils semblent sincères, alors je me dis que je ne suis qu'une sale ingrate. Et dès lors que l'on a des doutes, c'est fini, on replonge dans les tunnels infinis qui se trouvent dans nos crânes.
Je prends des médicaments pour dormir. Je ne les prends pas toujours, j'oublie ou alors, je ne veux pas dormir. Parfois aussi, il m'est plus dur de faire mes devoirs en dormant à moitier. Ce médecin me rend vraiment folle, il arrive à expliquer comment je fonctionne et pourquoi, et alors, je m'enfonce dans mes faiblesses que je me suis tant appliquée à fuir. Et puis je me retrouve face à ce miroir intimidant, les yeux plongés dans les miens. Et alors je cours, le plus loin possible en espérant pouvoir sortir de cette carapace. Mais je n'y parviens pas. Je n'y parviendrais jamais, oh, mais tout le monde le savait déjà. Et alors pourquoi ne m'a-t-on jamais rien dit ?

P. est étrange.

Jeudi 14 avril 2011

 BonjouR, J3 suis uN ParaD0x3.

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Lundi 11 avril 2011

 T'aurais voulu être extraordinaire.


Ça me manque.


Built   Without   Hands  ~  Long   Distance   Calling  

Mercredi 6 avril 2011

 « On ne se met pas
en colère contre ses
ennemis. La colère
ne vient qu'à ceux
qui se disent amis. »



Ils   Ne   Veulent   Pas   Aimer  ~  Assassin  


____________Fermez tous vos putains de gueules, bande de connards inutiles, abrutis et mauvais. Fermez tous vos gueules, bordel, et jetez vous dans la Seine. Je vous emmerde tous et moi avec, évidemment. Et putain, putain je radote, tu radotes, ou tu ne dis rien. Je vous emmerde putain. Je vous emmerde. Vous saigner de mes propres mains, comme des porcs. Mais arrêtez de mentir, de vous mentir. Mais pourquoi le faites vous ? Putain mais rendez-vous compte, vous me rendez tous dingue, tous. Je culpabilise tellement de vous faire croire toutes ces conneries, comme si je vous appréciais. Mais regardez-vous ! Vous êtes putains de ridicules, cons, et vous ne servez à rien. Vous ne me servez à rien non plus, mis-à-part me faire chier avec vos pseudos problèmes. SÂCHE QUE JE ME FOUS TOTALEMENT DE TON PUTAIN D'ONGLE CASSÉ O. . Putain. Je vous emmerde absolument tous, de quoi avez-vous peur bande de lâches ? Mais bordel si nous savons que la vérité existe POURQUOI s'obstiner à l'esquiver, autant en prendre compte, quitte à en souffrir, qu'est-ce qu'on s'en bat les couilles putain, si tu ne souffres pas de cette putain de vérité, tu souffriras d'autre chose qui semblera certainement bien moins compréhensible, sans la vérité il te sera bien plus dur de comprendre tout le reste, trou du cul. Souffre un bon coup, ça te fera les pieds bordel. Et c'est toi qui pense avoir des couilles ? Mais putain tu les a carrément arrachées de tes propres mains. Ou alors es-tu né sans ? Putain mais quelle bande de cons. J'emmerde encore plus ces enfoirés qui prétendent vouloir aider, je n'ai pas besoin de leur putain de pitié de merde, qu'ils se la gardent. Je ne veux pas être celle qui leur donnera bonne conscience. Vous n'avez qu'à vous buter. Allez faire chier quelqu'un d'autre avec votre mauvaise conscience de merde, et moi aussi je devrais. Tout serait tellement plus simple si je voulais crever, bordel de merde. Qu'est-ce qu'on attend, hein ? Qui attendons-nous ? Comme des cons à genoux devant un espoir de merde. Vous devriez tous vous buter, ça ferait sûrement avancer les choses.



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« La colère, ça fait vivre. Quand t'es plus en colère, t'es foutu. »

Dimanche 3 avril 2011

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Writings   On   The   Wall  ~  The   Album   Leaf   



 
____________J'aurais aimé trouvé quelque chose à dire, rentrer dans le crâne de tous, et puis faire imaginer tant de choses, merveilleuses, ou pas d'ailleurs. Je n'ai pas une vie passionnante, alors aujourd'hui, je m'éteins sans broncher. Comme si nous savions. Et j'ai fais un rêve tellement beau cette nuit, oui, tellement, tellement beau, pour une fois. Je me souviens de ce qu'il avait dit, il l'a répété trois fois et ça m'avait semblé si réel, c'était émouvant comme une goutte de pluie qui se suicide, s'écrasant sur le sol dur et sombre que nous ne cessons de piétiner chaque jour :


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« Je  t'aime,  je  t'aime,  je  t'aime... »

Jeudi 24 mars 2011

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 « I understand very little,
least of all the people closest
to me. »


Iki  ~  Sweek  


 

____________C'est un gros bordel. Pourquoi cette page ressemble de plus en plus à une espèce de journal intime foireux et pathétique ? C'est fou, c'est faux. Je me brise pour un rien, c'est assez embarassant. Je vais courir des fois, quand tout cela devient trop dur à supporter. Trop lourd à porter. On peut tout de suite remarquer, que l'on pleure bien plus facilement lorsque l'on est physiquement anéanti. L'être mentalement ne suffit pas toujours, ne suffit jamais. Alors tu cours, tu t'enfuis, tu traces. Tu essaies de rattraper les espoirs qui restent loin devant, tu te dis qu'il ne faut pas t'arrêter, tu fuis l'ombre qui te suit derrière toi, tu cours sans t'arrêter. Tu te fuis toi-même depuis que tu as compris que tu étais le problème. J'ai du mal à écrire à la première personne. A un moment donné, tu t'arrêtes, tu t'effondres tragiquement, comme un corps mourant, comme si tu t'étais pris une balle dans l'abdomen. Essouflé, tu te rends compte que tu as encore une fois tout foiré, tu te rends compte que le parcours est trop long, et la clope n'arrange pas les choses, tu crèveras avant d'avoir réaliser ces putains de rêves, tu crèveras avant d'avoir pu te donner les moyens d'être heureux. Tu veux hurler mais tu ne te le permets pas, alors tu pleures. Fatigué, déçu, révulsé et révolté, tu pleures en signe de protestation. Tu pleures sur ton pauvre sort, égoïstement, et en plus, tu n'as pas réellement une vie bien dure. Et tu le sais, donc tu culpabilises une fois de plus. Je ne cours pas vraiment pour le plaisir en fait, mais peut-être que ça viendra. Tu cours par masochisme, pour essayer d'atteindre le fond par tous les moyens, tu cours pour te défouler et pour que ces envies meurtrières s'envolent, tu cours car tu n'as trouvé que cette solution de circonstance pour ne pas trop les effrayer, pour te cacher aux autres, pour ne pas perdre la seule chose qui te retient sans te retenir, car comment savoir s'il tiennent à toi ? Et tu sais pertinament qu'ils ne t'aiment pas réellement, qu'ils ne te connaissent pas, alors pourquoi restes-tu ici ? Pour rien. Mais tu essaies de ne plus y penser, pour éviter d'en mourir. Avoir envie de partir serait bien plus simple, l'affaire serait sans nul doute réglée, mais non, tu as voulu encore une fois compliquer les choses. Le soleil se couche, le ciel est orange bleuté, les oiseaux volent au dessus de toi, et puis, tu es recroquevillé sur toi-même, sur du vide qui disparait, sur un sentier, au sol, autour de ce champ. Les récoltes ont déjà été faites, alors tu te sens tellement petit, dans ce vaste étendu vert et marron, les corbeaux croassent autour de toi, et puis rien. Le temps passe, les rayons du soleil se font plus fins, histoire de pouvoir te titiller les yeux dès qu'ils le pourront. Mais ils ne t'atteindront pas tant que tu ne te rélèves pas. Tu n'atteindras pas la lumière tant que tu n'en as pas le courage, comment le trouver ? Tu ne te relèveras pas. Et pourquoi tu le ferais ?



Trop de travail sur soi-même pousse indéniablement à cette confrontation que l'on a toujours beaucoup redoutée.

Mercredi 16 mars 2011

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 « Ce sont les étoiles,
les étoiles tout là-haut
qui gouvernent notre
existence. »




On   The   Esplanade  ~  Julian   Plenti  



 
« Le désespoir, un vocable
creux inventé par les gens
qui ne regardent jamais les
étoiles. »


____________A vous, bande de beautés. Vous me manquez quand vous vous cachez derrière votre gros manteau gris, oui c'est l'hiver, mais est-ce une raison pour me délaisser ? C'est vrai, vous avez une vie, vous ne pouvez pas vous permettre de me la consacrer. Mais vous savez très bien que je suis dévouée et extrêmement fidèle. Ça compte, non ? Chaque soir je viens vous voir, comme si chaque soir était une énorme représentation planétaire. Les gens ne sont presque jamais au courant, il rate tellement. Comment font-ils ? Vous brillez de vos mille éclats et votre reflet dans mes yeux me donne déjà énormément. Alors vous me narguez et je ne peux rien, et je ne veux rien faire. Je vous envie tellement, comme vous êtes magnifiques, mystérieuses, réconfortantes. Quand vous n'êtes pas là, la vie s'éteint, la nuit perd le peu de lumière qu'elle possède, la nuit perd son charme dangereux. Quand vous n'êtes pas là je me perd dans cette infinie obscurité, je me sens trop à ma place. Les étoiles sont l'antithèse des humains, elles sont belles et éternelles. Vous distribuez de l'espoir. Les étoiles fillantes laissent penser que l'avenir, en un vœu, peut changer. Comme si l'avenir pouvait être essentiellement fait de bonheur, croire qu'on a le temps, croire que tout est possible. Vous, étoiles, donnez cette illusion. Ça n'arrange rien non, mais ça permet de respirer un moment, ça permet de ne pas exploser trop souvent, ça permet de se reposer. Ce soir j'ai peur que vous fassiez les sourdes oreilles, est-ce que vous serez présentes ? Dites-moi que vous serez à l'heure. J'ai tellement besoin de vous, tellement besoin de tout stopper. Je sais que vous savez quels vœux j'ai fait. Comme toujours, les choses et les gens prennent une place beaucoup plus importante dans mon cœur, contrairement à moi, dans les leurs. Que suis-je à penser à tous ceux-là, étreinte par la nuit ? Mes étoiles, revenez me voir, assistez à ma destruction en me mentant chaque soir, la vie n'est pas plus belle, pas plus facile avec vous, elle ressemble simplement plus à un mirage effacé. Pleurer sous la douche, c'est tellement cliché, c'est L. qui l'a dit. Qu'est-ce que je réprésente dans leurs têtes ? Qu'est-ce que je suis réellement dans leur cœur ? Suis-je dans leurs yeux ? Ou bien ne suis-je donc pas ? En compagnie du vent qui me caresse les joues, comme s'il ne trouvait pas les mots lui non plus, comme s'il voulait juste montrer qu'il est là, je m'adonne au suicide cérébral. Avec P., je suis comme le vent. Une clope à la bouche pour se donner l'impression que l'on contrôle notre existence, c'est comme les jours où tu décides de partir très loin, tu te sens toujours plus libre mais tu finis par revenir chez toi, là où sont ces marques, sans elles, tu n'es rien. Avec la cigarette, tu te détruis, tu en es conscient, mais aucun signe ne te le montre, jusqu'à ce que tu attrapes la mort. Des écouteurs pleins de poésie dans les oreilles, des sons lents, tristes et puant le drâme dans les oreilles. Une longue nuit qui s'annonce, n'est-ce pas ?



P., incertain...

Samedi 12 mars 2011

 Envie de rien.

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La peur au ventre, on sait tous que les maux ne sortent pas.

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